4 septembre 2014

Formalités

C’est un peu comme avec le gaz, jamais pareil !
Jusqu’au Canaries, nada pour nous autres européens.
Maroc, tout juste amarré au port de Dakhla que six personnes montent à bord, certains en civil, d'autres en uniforme : marine royal, armée de terre, autorités locales, police, douanes, ... en fait on ne sait pas vraiment qui est qui, mais ils notent tous la même chose : les données du passeport et du bateau. Ils sont très accueillants et comme ils sont tous là, les démarches sont bien efficaces ! Mais le départ est plus compliqué … il faut repasser devant la douane, la police, la capitainerie et la marine royale, mais cette fois c’est à nous de les trouver en pleine ville dans des batiments administratifs où on se fait balader !
Cap-Vert, normalement il faut faire l’entrée et la sortie de toutes les iles, mais on a fait juste une entrée à Sal et une sortie à Mindelo. C’est 5 euros l’entrée pour tout le bateau et l’equipage avec une seule personne qui doit se rendre à l’aéroport alors que pour les arrivées en avion le visa coûte 25 euros par tête !
Aux Antilles, il faut encore faire des entrées et sorties partout, mais la Martinique et la Guadeloupe sont très simples avec des formulaires à remplir soi-même en ligne sur les ordinateurs des marinas et à imprimer pour quelques euros.
Antigua/Barbuda sont embettants. Le capitaine (en personne et pas un autre !) doit aller payer les taxes multiples d’entrée et de sortie. Si on peut, autant éviter de faire la sortie, ça fera ça de moins à payer et ce n’est pas génant si on va directement en Guadeloupe ensuite puisque aucun papier de sortie de l’escale précédente ne sera demandé.
Saint-Vincent les grenadines, entrée/sortie relativement simples et payantes. La douane française nous a tout de même tourné autour lors de notre arrivée au Marin en provenance de Saint Vincent connu pour la culture de Marijuana …
Los Roques, taxe de port, de mouillage, du parc à réaliser à Gran Roque … C’est très cher avec le change officiel, mais nettement plus abordable en changeant des dollards sur le marché noir auprès de n’importe quel tenancier de restaurant ou posada. Ok le change dans la rue est passible d’emprisonnement, mais il semble donc que tout le pays doive finir derrière les barreaux !
A Bonaire et Curacao, les formalités sont gratuites, mais tout l’equipage doit se rendre à l’immigration et vu qu’a Curacao il faut y aller en bus et à pied, il vaut mieux être prévenu et prendre toute la marmaille dès le premier voyage !